-L’église paroissiale
Eglise collégiale jusqu’à la Révolution, elle eut à souffrir les outrages de la conquête française, en 1637 puis des révolutionnaires. Souvent modifiée, elle ne conserve plus rien de son caractère primitif ; le chœur (15ème siècle) constitue la partie la plus ancienne.
Le magnifique clocher comtois (17ème siècle), et ses 48 mètres de haut, contribue à donner à l’édifice une imposante majesté.
L’intérieur en cours de restauration offre au visiteur de nombreux éléments dignes d’un grand intérêt. Parmi eux, les vitraux du chœur constituent certainement le plus bel ornement. Ils sont l’œuvre de la manufacture Didron de Paris qui les mit en place en 1864. Le maître autel en marbre blanc installé en 1867 est le dernier ouvrage de Pierre-Marie Prost, sculpteur né à St-Amour.
La chaire à prêcher est l’œuvre d’un maître marbrier de Saint-Amour, Fontaine Aîné, et fut réalisée en 1848. L’orgue a été construit par les frères Corbet, Victor et Hippolyte, entre 1846 et 1860 ; ceux-ci firent cadeau de leurs heures de travail à la paroisse ; depuis il a été restauré et constitue un élément décoratif important. La chapelle de la Sainte Vierge, seule chapelle primitive conservée, a été restaurée en 1847 et alors dotée de quatre vitraux représentant quatre scènes de la vie de Marie.

Le monument conserve le précieux reliquaire contenant les reliques de Saint-Amator (Saint-Amour) ce saint si cher au cœur des amoureux et qui fait de la ville l’authentique cité de tous ceux qui s’aiment.